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Les mines d’or en France

En France et dans le monde la majeure partie de l’or extrait provient avant tout de gisements miniers.

On distingue les gisements filoniens (les amas) et les gisements alluvionnaires (les placers). Ces deux types furent à une époque donnée de notre histoire, l’objet de travaux importants. Les gisements de minerais d’or exploitables sont moins nombreux que les placers mais ils ont généralement justifié une exploitation industrielle.

L’or contenu dans les minerais est très rarement visible. Il nécessite pour sa récupération des traitements mécaniques et chimiques très complexes et très onéreux. Différents types de minerais sont exploités 

Les minerais à l’or libre

ou l’or est visible s’il n’est pas sous forme microscopique dispersé dans la gangue. Après broyage l’or libre est capté par amalgamation (au début du siècle dernier) ou par cyanuration. Après dissolution l’or est récupéré par précipitation ou absorption. C’était le cas des mines d’or de La Lucette et certains filons du Limousin.

Les minerais sulfurés à or libre.

l’or est présent dans les fissures des minerais sulfurés (pyrite le plus souvent). Broyage fin, une partie est récupérée par gravimétrie et le reste est traité par cyanuration et plusieurs opérations de fusion et d’affinage. C’était le cas des mines de La Bellière et du Limousin.

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Les minerais réfractaires,

c’est la plus forte quantité extraite dans le monde. L’or est en combinaison chimique dans la structure du minerai. Broyage, grillage, cyanuration, etc.…

Les principaux gisements de ce type sont ceux de Salsigne (Aude) et du Châtelet (Creuse).

Les minerais oxydés

résultent de l’oxydation d’importants amas sulfurés constitués généralement par des oxydes et hydroxydes de fer. Le traitement se fait après broyage par cyanuration. Un seul gisement de ce type en France, c’est le chapeau de fer de Rouez-en Champagne (Sarthe)

L’exploitation

de l’or en France date du néolithique vraisemblablement sous forme d’orpaillage dans les sables des rivières. Les premiers vestiges, actuellement connus, de l’exploitation minière des filons aurifères datent de l’époque gauloise dans la région de Saint-Yrieix-la-Perche (Haute Vienne). Ces exploitations semblent s’être éteintes à la fin de l’Empire Romain pour reprendre dans le courant du 18 ème siècle. Actuellement, après la fermeture en avril 2001 de la mine du Bourneix près de Saint-Yriex-la-Perche, il ne reste que la mine de Salsigne (Aude) en exploitation. Celle-ci toutefois, est sujette à diverses opérations financières, écologiques et est soumise aux variations du marché mondial du cours monétaire du métal. Sa production est de l’ordre de deux tonnes d’or par an.

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Les principales mines d’or françaises :

Le Genest (Mayenne), mine de La Lucette. Exploitation de 1903 à 1934. Sa production a été de 8700 kg d’or.

Saint Pierre Montlimart (Maine-et-Loire), mine de la Bellière : exploitation de 1905 à 1941 pour une production totale de 10400 kg d’or.

Rouez-en-Champagne ((Sarthe), chapeau de fer de Rouez : exploitation de 1988 à 1993 pour une production de 2300 kg d’or et 7000 kg d’argent

Loperec (Finistère) : Non exploitée, le potentiel reconnu du gisement est de l’ordre de 4000 kg d’or

Mine du Châtelet (Creuse) : exploitation de 1906 à 1955 pour une production de 10900 kg d’or. Un potentiel de l’ordre de 7000 kg a été récemment découvert.

Mine de Cheni prés de Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne), exploitation de 1920 à 1944 pour une production de 7500 kg d’or.

Société des Mines du Bourneix près de Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne), exploitation de 1982 à 2001 pour une production de l’ordre de 15000 kg d’or.

 

 

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